Malgré sa croissance, la Chine est davantage dépendante du mone.

Publié le par Grégory, Peibei

 

Pékin a annoncé que le produit intérieur brut du pays (PIB) avait encore progressé de 11,5 % au troisième trimestre.

 
La locomotive chinoise peut-elle ralentir ? Pékin a annoncé hier que le produit intérieur brut du pays (PIB) avait encore progressé de 11,5 % au troisième trimestre et que sa production industrielle avait bondi de 18,5 % au cours des neuf premiers mois de l'année.
 
Le gouvernement, qui voudrait assurer un développement plus « harmonieux » à la quatrième puissance économique mondiale, minimise la portée de ces chiffres. Il souligne que la hausse du PIB était de 11,9 % au deuxième trimestre. Il rappelle qu'il a pris des mesures pour « enrayer la surchauffe », notamment en augmentant les taux d'intérêts. Mais les investissements en capital fixe, autre élément important de la croissance explosent toujours. Ils ont augmenté de 25,7 % entre janvier et septembre, laissant penser que le gouvernement en est réduit à limiter les dégâts.
 
Seul signe d'un possible renversement de tendance, la part des exportations nettes dans la progression du produit intérieur brut s'est assez sensiblement contractée au troisième trimestre, à 17 % contre 25 % au deuxième trimestre.
 
Cela reflète la dépendance croissante du pays vis-à-vis du monde extérieur, se félicite Pékin. C'est en particulier la conséquence du ralentissement de l'économie américaine, les exportations de la Chine vers les États-Unis ne progressant plus que de 10 % par an.


Source : Le Figaro
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